A Dubaï, un meurtrier russe demande la clémence après 16 ans de prison

Un homme de 60 ans demande sa grâce après 16 ans dans une prison de Dubaï pour le meurtre d'une femme russe.

Un homme de 60 ans d’origine ouzbèke a demandé au tribunal de première instance de Dubaï de le relâcher après avoir passé 16 ans en prison pour meurtre et enlèvement intentionnels.

En 2001, un homme a été condamné à la prison à vie pour le meurtre d'une femme russe. La femme a fui l'homme qui l'avait forcée à se prostituer. À son tour, il a ordonné au condamné de renvoyer la femme russe moyennant des frais. L’homme a organisé l’enlèvement, au cours duquel il a étranglé la femme et jeté son corps hors de l’appartement. Le condamné a avoué sa tentative d'enlèvement mais a nié l'accusation de meurtre. Des enquêtes et un examen médical ont prouvé sa culpabilité. L’employeur de cet homme a également avoué l’enlèvement et a été condamné à la réclusion à perpétuité.

Parlant devant le tribunal ce lundi, le condamné était en fauteuil roulant. Il a expliqué aux juges qu'il avait des problèmes de santé. Il a soumis à la cour un rapport médical confirmant qu'il avait reçu un diagnostic d'hépatite B-C et d'autres maladies.

Selon le dossier, le tribunal avait précédemment rejeté la demande de libération de l’homme l’année dernière après le dépôt d’une plainte auprès du procureur avec une demande de refus.

Le condamné est également un accusé dans des affaires de meurtre en prison et de tentative d'introduction illégale de substances interdites dans la prison. Cependant, dans le premier cas, le tribunal a plaidé non coupable et, dans le second, il n'a pas examiné l'accusation pour manque de preuves.

L'article 45 de la loi fédérale (43) de 1992 autorise les personnes condamnées à la réclusion à perpétuité à demander leur libération après 15 ans d'emprisonnement. L'application est considérée en tenant compte du comportement du condamné en prison. Dans ce cas, les juges constatent un risque accru dans le comportement d’un homme, ce qui peut empêcher sa libération. La décision sera prise le 22 janvier.